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mardi 1 janvier
Bonne année - La sécu - Arash Président...
Bonne année !
Bonne année à tous. En bon libéral, je ne peux vous souhaiter qu'une seule chose : une grande liberté de choix pour vous et vos proches. Parce que la vie ne passe qu'une fois, j'espère que vous ne vous la ferez pas voler.
Et si vous avez entrepris un choix fort, je vous souhaite tout le courage du monde pour assumer vos responsabilités. Le vrai goût de la liberté, en effet, ne se juge qu'à l'aune de l'effort consenti pour elle.
Arash Rules
Je profite de ce premier post 2008 pour féliciter mon ami Arash Derambarsh, qui vient d'être élu premier président de Facebook : 60 millions de membres seront désormais avec lui pour faire de Facebook un espace de dialogue, de partage, de tolérance. Parmi ses projets, la traduction de Facebook en de nombreuses langues, à commencer par le Français. J'ai attentivement suivi et soutenu la campagne d'Arash, ex - candidat d'AL aux législatives, qui est devenu au passage une brillante Grande Gueule dans l'émission éponyme de RMC. Continue comme ça mon pote !
Out of la Secu
Pour ma part, je vous dois, comme promis dans mon précédent message, la fin d'une histoire. Celle de mon départ de la sécurité sociale.
En pleine campagne présidentielle, au mois de décembre dernier, je décidai en effet de braver ce qui était et demeure le principal talon d'Achille de notre pays : son modèle social, et sa pierre angulaire, la secu. Un modèle que beaucoup considèrent après des décennies de propagande qu'il est "plus juste" et qu'il nous avantage. C'est malheureusement dramatiquement faux : la "secu" coûte aujourd'hui 30 % plus chère, en moyenne, que d'autres assurances, à prestations parfaitement égales. Autrement dit : vous êtes prélevés d'office, que vous soyez salarié ou libéral, plus cher que si vous ne faisiez jouer la concurrence à prestation égale. C'est l'équivalent du monopole de France Telecom, avant l'arrivée des autres opérateurs et la liberté de l'offre...
Pour les épisodes précédents, les quelques liens d'informations suivants :
Le site - argumentaire dédié : http://www.jetequitte.fr/
L'émission chez Laurent Ruquier où j'étais invité à présenter ma démarche : http://www.alternative-liberale.fr/m241-...
Conférence de presse donnée au siège d'AL le 7 décembre 2006 : http://www.alternative-liberale.fr/evenements/061207_...
Tous les autres passages et articles sur le site d'AL...
Donc, je quitte la secu en novembre 2006. Concrètement, j'arrête de payer les charges sociales de ma société, dont je suis gérant et actionnaire majoritaire, tout en écrivant un courrier présentant ma démarche à l'honorable institution, comme me l'avait suggéré mon avocat. Quelques semaines plus tard, les premiers courriers commencent à pleuvoir : "Ordre à Payer", "Attention aux poursuites", "Mise en demeure" - un champs lexical qu'un recouvreur de crédit sud-américain, parmi les plus féroces, hésiteraient à utiliser à ce stade de la procédure. D'après mes conseils juridiques, ce style de prose est l'apanage de l'URSSAF : les autres administrations n'emploient jamais ces mots. Il y a largement, à mon sens, de quoi déposer un recours pour maltraitance d'usager devant un tribunal administratif : mais peut-être ai-je droit à un traitement de faveur ?
Et quelques jours plus tard, le ton des courriers change : en effet, ce sont les huissiers qui prennent le relais. Là encore, pour une raison qui m'échappe toujours, l'administration a l'obligeance (nous sommes deux mois après mon courrier) de me recommander aux bons services de deux honorables huissiers. La saisie de mes meubles est désormais évoquées, avec si nécessaire, l'assistance d'une autorité judiciaire pour ouvrir ma porte. A la lecture de ce courrier, ma femme commence à sérieusement baliser. Je sens que je suis en train de perdre mes soutiens familiaux : puisque je ne paie plus, la secu se propose de s'inviter par la fenêtre. Je négocie un délais avec mon épouse.
L'étape suivante fût moins désagréable que promise, mais non moins surprenante : je devais, à ce stade, 700 et quelques euros de charges. Une somme que l'URSSAF a prélevé directement sur mon compte en banque, mais en utilisant une très peu délicate procédure d'Arrêt sur Tiers Détenteur - bien connue par tous les entrepreneurs de ce pays. J'ai eu droit à une variante amusante de cette procédure qui a permis aux huissiers de prélever tout le contenu de mon compte courant, soit 15 000 euros.
Imaginez-vous, un jour, consulter votre compte courant, et découvrir : 0 euros. Bien évidemment, tous vos comptes, ici et ailleurs, sont saisissables. J'ai redécouvert l'intérêt de l'argent liquide, des lingots et des bijoux...
A ce stade, j'ai tenté, évidemment, de récupérer mon argent. Appel à la secu - entre 15 H et 17 H 00, évidemment..., obtention d'une vague réponse, promesse de rappel jamais tenue. Aucune précision supplémentaire sur la raison d'une telle saisie ni sur les dates de restitutions des sommes prélevées en sus des 700 euros (qu'évidemment, je ne retrouverai plus). Appel à l'huissier : fidèle à sa réputation, aimable comme une porte de prison, il me demande de passer le voir. Perte de temps totale : une demie-journée de trajet plus attente pour me retrouver dans une salle mal éclairée, face à un guichet en vitre renforcée (on se demande pourquoi) et un hygiaphone. Mon seul contact humain de toute cette histoire est un hygiaphone et derrière, une employée de l'huissier qui a visiblement décidé de m'expédier en cinq minutes. Derrière moi, un autre type attend, visiblement mal sapé, pas rasé de trois jours, l'air hagard. Je lui demande ce qui l'amène. Entrepreneur dans la micro-informatique, il répare des pc : il n'arrive plus à payer l'URSSAF et négocie ses retards avec les huissiers... Triste à pleurer.
L'hygiaphone de l'huissier m'enjoint donc sans ménagement de réclamer à ma banque je ne sais quelle autorisation. Et là, stupeur et naïveté de ma part : je me fais expliquer comment ma banque travaille de concert avec tout ce petit monde, huissiers, secu, etc, pour s'assurer de mon bon paiement. Je me sens vaguement trahi, un peu écoeuré : les banques, en France, sont d'abord les alliées de l'administration, qui leur rend très bien au passage (quand va-t-on se décider à rémunérer les comptes courants ?)
J'ai récupéré mon argent un mois plus tard, amputé de mon devoir de solidarité, tout en étant resté sur la période dans l'ignorance la plus crasse sur ce qui allait advenir de mon pécule.
Quelques semaines plus tard, ma situation professionnelle change. Je reprends un statut de salarié. Avant de le faire, par égard pour ma nouvelle société, mais aussi pour sauver la santé mentale de mon épouse (et aussi un peu la mienne), considérant que la cause ne justifiait pas ma mise en faillite personnelle, j'ai décidé de recommencer à payer l'URSSAF et de "normaliser" mes relations avec l'administration.
L'étape suivante de ma vie de "désassuré social" aurait probablement été la saisie systématique de mes biens : comptes courants, portefeuille actions, puis mobiliers (mon pc, ma télé, ma voiture, etc), puis ceux de ma femme (malgré le fait que nous soyons en séparation de bien, elle est comptable de mes dettes sociales - louable exception...).
Oserai-je ajouter, dans mon insolence d'usager rebelle, que je n'aurai pas été plus mal couvert pour ma santé pour autant, puisque des assureurs concurrents de la secu, comme Amariz ou Swizz life, m'offrent un service strictement égal, avec le service client en plus, pour 30 % moins cher que les cotisations standards.
Conclusion de cette expérience : j'ai découvert une administration d'une rare violence, c'est le mot le plus approprié je pense, par le choix des mots, l'absence de réponse, l'anonymat total qui enveloppe toute démarche auprès d'elle... Mais aussi par la violence des procédures, l'appel systématique à des huissiers qui doivent faire grassement commerce de ces démarches. J'imagine en effet combien nombreuses sont les entreprises qui peinent à payer les charges et doivent subir ces rouages impersonnels... Le pire dans l'affaire est probablement l'absence complète d'interlocuteur fiable.
Epilogue
Pour mémoire, mon départ de la sécurité sociale a toujours été l'affirmation d'une conviction politique, jamais une revendication de droit : en France, on ne peut pas quitter la sécurité sociale. Cette institution reste une "exception culturelle" dans le paysage juridique européen qui fait tout pour organiser et protéger la concurrence, et donc le libre choix du consommateur de refuser de mauvais services à des prix trop élevés. Malheureusement, en droit français, une fois "assujeti" et tatoué à la naissance du vaillant numéro, on reste pour toute sa vie la chose de la secu.
Je refuse d'être confondus avec certains zygotos qui annoncent partout que le monopole de la secu est terminé : il n'en est rien, ce dernier est bien vaillant, et le juge a toute les ressources à sa disposition pour le faire respecter. Une bataille juridique de longue haleine, que certains individus courageux ménent en France, permettra peut être, un jour, de voir clairement reconnaître à l'issu d'un procès fleuve au niveau européen, l'illégalité du monopole de ce qui reste une gigantesque assurance nationale obligatoire - et le fait qu'elle soit cogérée ni change rien. Mais encore faudrait-il "transposer" en droit français ces décisions européennes...
Le coût du travail est aujourd'hui le principal frein à l'emploi, et donc à la croissance, dans notre pays. Or ce coût découle notamment des frais de la bureaucratie géante qu'est la secu, complètement inefficace au regard des sommes perçues - la secu prélève pour elle seule plus que tout le reste des administrations de l'Etat réunies (armées, écoles, etc.). Par ailleurs, le déficit de sa branche maladie est aujourd'hui le premier contributeur du déficit budgétaire, et donc de la dette de notre pays. Là encore, pour mémoire, le second budget de l'Etat, après l'école, est le paiement des intérêt de sa dette : la marge de manoeuvre budgétaire dont dispose le gouvernement est ainsi réduite à ... presque rien (95 % du budget est bloqué, avant la moindre décision politique). Autrement dit : la secu est devenu notre boulet, et il est urgent d'inventer un nouveau système de solidarité avant qu'elle ne nous entraîne tous au fond.
La secu est une bureaucratie aveugle, anonyme : aucun suivi, aucun "service client", aucune visibilité, des remboursements toujours moins nombreux, et surtout, aucune reconnaissance des thérapies alternatives, des cas particuliers : il faut mieux avoir une crise cardiaque plutôt qu'un cancer du colon dans notre système de soin - dans la maladie même, l'égalitarisme prévaut.
En conclusion, ce combat nous le menons au nom de la justice sociale : on ne peut admettre le système de santé à deux vitesse que la secu a contribué à créer. Ce qui est aujourd'hui prélevé en charge sociales et patronales sur le salaire d'un smicard ( l'équivalent de 70 % de son salaire brut payé par l'entreprise), pourrait être utilisé par lui pour améliorer sa vie, son pouvoir d'achat. Et quand survient un pépin de santé, il n'a plus d'autre choix que d'aller prendre un ticket à l'hôpital : parfois plusieurs semaines sont nécessaires pour rencontrer un spécialiste.
En revanche, celui qui est bien doté par la vie, vit d'une rente ou d'un bénéfice de société, touche un salaire imposant, souffrira moins des prélèvements de charges sociales : son pouvoir d'achat en sera affecté, mais relativement beaucoup moins que celui d'un travailleur pauvre comme la France en compte des millions. Celui là, le jour d'un problème de santé, ira chercher dans sa poche l'argent et les réseaux nécessaires pour être vite et bien soigné. Celui qui a les moyens s'en sort d'autant mieux que plus le système s'écroule, sous la pression démographique notamment, moins les remboursements sont nombreux : lunettes, frais dentaires pas remboursés, etc... Bientôt, ce sont les frais de maternité qui ne seront plus couverts.
La secu discrimine les riches et les pauvres devant la maladie, tout en maintenant notre pays dans l'aphonie économique : il est temps de lancer des réformes majeures. Même si, probablement par peur, les candidats à l'élection présidentielle n'avaient presque pas abordés ce sujet, véritable "tabou" national. Espérons que notre sémillant président osera crever l'abcès.
Commentaires :
1. Bob, le mardi 1 janvier :
Dans URSSAF il y a URSS!
2. tux, le mardi 1 janvier :
Arash "ex - candidat d'AL aux législatives" : il n'était pas plutot candidat UDF ?:o
3. Edouard, le mardi 1 janvier :
Arash était un candidat co-brandé ;) Mais après les élections, il a officiellement rallié AL et laissé tomber la loose.
4. Edouard, le mardi 1 janvier :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arash_Derambarsh
5. all, le mercredi 2 janvier :
Pour 700€ on vous prend 15.000, ce n'est pas un ATD mais une saisie-arrêt qui a été effectuée. Il y avait-là matière à procès contre la banque car si l'huissier produit un ATD ils n'avaient pas à vider le compte, avec les conséquences négative que cela pouvait avoir.
6. jugurta, le mercredi 2 janvier :
Edouard, tu réponds quoi à ceux qui estiment que la sécu aide avant tout les foyers modestes, c'est ce que l'on me rétorque le plus souvent quand je parle de mise en concurrence des systèmes de santé.
7. Edouard, le mercredi 2 janvier :
C'est noté ALL : c'est ce que m'a dit mon avocat. Mais franchement, je n'ai ni le temps ni l'argent de me lancer dans une procédure.
@Jugurta : je réponds ce qui est écrit plus haut. Les charges sociales sont écrasantes pour un SMIC, qui couvre déjà tout juste les besoins vitaux (logement, bouffe, transport), et bcp moins pesantes pour un revenu élevé. En effet, il faut renvoyer nos interlocuteurs au concept de "Salaire complet" : un salaire, ce n'est pas le brut. c'est le brut + 70 % du brut (payées en charge sociales, abusivement dénommée "patronales", mais qui en réalité sont des charges sur le travail et non les bénéfices). Dès lors, diminuer le poids des charges, c'est :
- rendre possible de nouvelles créations de postes (donc + de conso, - de dépenses chômages, + d'investissements, + d'emplois...)
- rendre possible des hausses de salaire : c'est du pouvoir d'achat donné aux salariés dans une économie en croissance, où la main d'oeuvre, notamment qualifiée, est prisée
Evidemment, cela implique une politique très volontariste de réforme.
8. Le Champ Libre, le mercredi 2 janvier :
Très intéressant tout ça.
Sinon, les charges sociales, ce n'est pas 70% du salaire total d'un smicard.
Son salaire "total", son vrai salaire, son salaire "complet", bref son salaire, c'est son salaire brut plus les charges patronales.
Les charges sociales doivent représenter 25% de son salaire "total". C'est déjà beaucoup. Beaucoup trop même.
Pour plus de détails voir ici :
Le Champ Libre - http://cvincent.club.fr
9. Valancogne, le mercredi 2 janvier :
Savez-vous que les candidats au départ de la Sécurité sociale sont censés se rendre insaisissables avant d'entamer des démarches de désaffiliation ?
Pourquoi n'avoir pas fait opposition au TASS ?
Cette situation est irréelle ! Est-ce bien la vérité ?
10. Laure, le mercredi 2 janvier :
Je suis quand même surprise de la fin de l'aventure d'Edouard. Je pensais qu'avec une guerilla juridique à la Reichman il était possible pour un non-salarié de tenir tête à la Bête quelques années au moins.
A D. Valancogne : "se rendre insaisissable ?" Mais comment peut-on à moins de vivre à l'étranger ? On a besoin au moins d'un compte en banque pour vivre.
11. Laure, le mercredi 2 janvier :
Je suis quand même surprise de la fin de l'aventure d'Edouard. Je pensais qu'avec une guerilla juridique à la Reichman il était possible pour un non-salarié de tenir tête à la Bête quelques années au moins.
A D. Valancogne : "se rendre insaisissable ?" Mais comment peut-on à moins de vivre à l'étranger ? On a besoin au moins d'un compte en banque pour vivre.
12. Edouard, le jeudi 3 janvier :
@Valancogne : me rendre insaisissable - non mais ça va pas bien ? :) !!! franchement, j'ai autre chose à faire dans la vie que de planquer mon or sous le matelas. Et le but n'était pas là : il consiste à dénoncer un système et à manifeste physiquement mon opposition. Pas à organiser ma défiscalisation...
@Laure : Je ne suis plus non - salarié. En outre, pour un non salarié, il est très difficile de tenir, sauf bonnes réserves de cash, de patience et de très solides soutiens familiaux et juridiques. J'avais tout, sauf le cash et la patience.
13. Edouard, le jeudi 3 janvier :
@Valancogne : et tout est la vérité - je dois dire d'ailleurs qu'elle n'est pas très exaltante et assez banale somme toute. Je n'ai pas payé mes impôts (que j'y consente ou pas n'est pas le problème), j'ai été saisi. Ce qui est frappant, c'est la rapidité et la violence de la procédure : j'imagine les ravages qu'elle doit faire pour les qq malheureux qui ont un creux dans leur vie d'entrepreneur.
14. Edouard, le jeudi 3 janvier :
@CVincent : erratum - je désignais par "Charges Sociales" l'ensemble des charges prélevées au nom de la solidarité (patronales, sociales, etc), ce qui revient à un peu plus des 2 / 3 du brut pour l'entreprise. C'est à dire qu'un salaire "complet" est le double d'un salaire net.
15. eiriatem, le jeudi 3 janvier :
@Edouard
Pour etre totalemement juste sur le sujet, un entrepreneur en difficulté peut négocier avec la SS (urssaf ou autre) assez facilement un étalement.
Il n'empêche que c'est assez violent, mais les impots sont bien les pires et peuvent "tirer" un compte beaucoup plus facilement...
16. Laure, le jeudi 3 janvier :
C'est dommage en tous cas qu'une action aussi médiatique se soit terminée en queue de poisson.
Bonne année à tous quand même.
17. Allllllll, le jeudi 3 janvier :
Je m'interresse a ces histoires de secu depuis un moment ... au final si j'ai bien compris:
Un salarié peut reussir (apres beaucoup de difficultés) a ce desafilier de la secu et cotiser a un privé
Un patron ne le peut pas
??
C'est bien sa ??
18. bruno, le jeudi 3 janvier :
Bien tenté quand même.
Je suis d'accord quand tu parles de violence. Cette histoire est proprement incroyable. Cela fait quand même assez peur.
Bonne année.
19. jugurta, le jeudi 3 janvier :
Edouard, je vais continuer mon argumentaire socialiste :
Si on rend à un salarié son salaire total (brut plus les charges) il a forcément plus d'argent et il peut choisir une assurance privée pour le couvrir.
Mais si les patrons ne sont plus obligés par la loi de payer des charges, ne vont-ils pas finalement, laisser un salaire de misère, le net d'aujourd'hui voire moins, à leurs employés...ceux-ci donc n'auront pas les moyens de payer une assurance privé...même argument massue que l'on m'envoie quand je parle de la supression du SMIC...
Peut être que le juste milieux se trouve dans une garantie par l'Etat pour les foyers modestes de pouvoir avoir accès aux soins vitaux "gratuitement", c'est à dire payé par la collectivité. Peut être que ce seuil de "modestie" avoisinerait les 1000€ de salaire dispo à la fin du mois...
20. Hermione, le jeudi 3 janvier :
Bravo la tentative de quitter la sécu... Mais bon, manifestement, ce n'est pas gagné! Je retiens le coup du compte vidé. Une question : un huisser ne peut saisir sans décision de justice. Y a-t-il eu décision de justice dans ce cas?
21. Eric E, le jeudi 3 janvier :
Bah et tes assureurs privés, ils t'assurent sans questionnaire médical ?
Et ils te gardent si tes frais de santé explosent ?
Ou ils font comme leurs copains américains qui te font passer un examen de santé avant de t'accepter chez eux ? Te font payer des surprimes parce que tu as la malchance d'avoir eu un pépin de santé il y a quelques années ? Te virent et cessent de rembourser tes frais médicaux parce que ta maladie fait que tu leur coûte trop cher ?
Je ne dis pas que la sécu est le système idéal, tout système est perfectible, mais franchement les alternatives privées me semblent bien pire que la situation actuelle.
22. gt2i, le jeudi 3 janvier :
Bonjour,
Se rendre insaisissable en France, c'est peut être une possibilité pour moi, je suis en effet dans le cas assez particulier de travailleur salarié frontalier Allemand (je suis français, je travaille en France, à Strasbourg, dans le privé, mais je réside de l'autre coté du Rhin, en Allemagne, je paye donc mes impots en Allemagne...)
Mais mon problème c'est que je suis justement salarié, et donc confronté à un employeur qui refuse systématiquement toutes mes demandes liés à la déssafiliation de la SS Française. Il leur a déjà fallu preque un an pour qu'ils comprennent que je n'étais effectivement plus assujetti à la CSG et à la CRDS... puisque plus fiscalement domicilié en France.
Si je parviens quand même à convaincre mon patron, et après avoir vider tous mes comptes en France, que peut-il m'arriver au pire ?
Les huissiers Français ne peuvent pas venir en Allemagne, rassurez moi !?
23. Anomalie, le jeudi 3 janvier :
@ Eric E
Je vous renvoie au récent documentaire de Michael Moore, Sicko, qui, une fois délesté de son ridicule et hilarant volet sur le système français et anglo-saxon, a le mérite de bien dépeindre l'incurie et l'injustice du système assurantiel privé américain. Le coup de force de Michael Moore était d'éviter l'écueil de la focalisation sur les Américains pauvres (12% de la population) qui bénéficient des systèmes d'allocations fédérales (medicare medicaid), mais de se concentrer sur les 40 millions de travailleurs pauvres, trop "riches" pour bénéficier du système "gratuit" de santé, mais trop pauvres pour se payer une assurance privée digne de ce nom. On en arrive alors à des situations intolérables de refus de prise en charge des soins, impossibilité de se soigner, choisir de soigner une maladie plutôt qu'une autre à cause du coût etc. Et le système de santé à deux vitesses est alors la norme.
Ceci dit, les propos d'Edouard concernant la Sécu ne sont pas faux pour autant, mais je partage avec vous le constat lucide qu'un système assurantiel privé ou la mise en concurrence ne serait certainement pas mieux. Ce qui n'enlève rien au douloureux constat des lacunes abyssales de notre système, des abus nourris par la déresponsabilisation (puisque c'est gratuit, allons-y! Encombrons les urgences pour une écharde dans le doigt!).
Mais en tout état de cause, se pâmer puérilement devant les prétendues vertus intrinsèques du système prive qui guérirait tous les maux d'un coup de baguette magique, ne me semble pas très rigoureux.
Toutes les questions que vous avez posées sont effectivement très pertinentes ; en somme, à chaque système ses écueils, mais il n'en est certainement pas un meilleur que l'autre. Tout dépend dans quelle catégorie sociale on se trouve!
24. Anomalie, le jeudi 3 janvier :
@ Edouard
Toute ma compassion pour ce parcours du combattant! Edouard Fillias, ou les aventures d'un homme libre confronté à toute la déshumanisation du blockhaus bureaucratique.
25. faceB, le jeudi 3 janvier :
la plupart des établissements bancaires, lorsqu'ils ont affaire à un ATD (même pour une contravention de quelques dizaines d'euros) bloquent le compte 24h, voire plus si le litige met du temps à se régler...
je n'ai jamais bien compris pourquoi, sinon pour leur éviter des complications avec des gens qui "videraient leur compte" au vu de la réception de l'ATD...quant au manque de courtoisie, de relation client des huissiers, tous ceux qui ont eu affaire à eux la connaisent et la regrettent...et je n'ai jamais très bien compris qpourquoi, l'administration, qui a de sérieux moyens de se faire payer, passait par eux...sinon pour leur maintenir un flux d'affaires...
quant au fond, je rejoins eric E et anomalie... notre système de sécu n'est pas parfait, et il faut le contrôler, l'améliorer, mais ne lâchons pas la proie pour l'ombre: ce n'est pas parcqu'on trouve des assureurs prêts à encaisser les primes des gens bien portants qu'on trouvera des ressources pour payer les soins très coûteux des personnes âgées , des malades graves...
26. petitfrançais, le jeudi 3 janvier :
Rien à voir avec la S.S. , mais un commentaire sur la libertél :
L'Administration Française est malheureusement parfois très critiquable quant à son comportement.
petite mésaventure, je me rends au centre des impôts sur y retirer un imprimé VIERGE pour un ami, on me demande son nom, mon nom, nos adresses etc .. devant l'insistance des questions, j'ai répliqué en disant mais là vous rentrez dans ma vie privée, réponse : nous sommes là pour ça !!! et devant mon refus de répondre on est allé jusqu'à me demandé ma carte d'identité !!!!! que je n'ai pas donnée, enfin devant mon ton peut-être un peu exaspéré , un supérieur est venu, m'a donné l'imprimé sans faire de commentaires particuliers.
Je suis sortie de ce Centre en me demandant si je ne rêvais pas et si j'étais bien sur le sol français .
Tout ça pour dire que notre liberté est parfois bien compromise et peut-être tout simplement pour satisfaire un besoin personnel de supériorité. Dommage!
27. Yogi, le jeudi 3 janvier :
Tout d'abord, meilleurs voeux à tous !
Ce qui est en train de se passer sur la page d'Arash sur Wikipedia n'est pas à l'honneur de ce dernier, qui a modifié lui-même certaines parties de l'article.
Mais c'est surtout ses déclarations dans les médias concernant son élection en tant que "président de Facebook" qui peut certes prendre une importance pour certains mais qu'il convient de replacer dans son contexte réel, à savoir que :
1) C'est un peu moins de 10000 votants qui ont porté leur suffrage sur Arash, à comparer aux plus de 50 millions d'utilisateurs de Facebook
2) Cette élection n'est pas soutenue par Facebook et est le fait d'une société extérieure à Facebook qui l'a organisée par le biais d'une application non développée par Facebook
3) Le fait d'avoir été élu "président", contrairement aux déclarations de l'intéressé sur quelques médias "traditionnels" n'ayant pas vérifié leurs sources ni investigué un tant soit peu, apporte à Arash certes un titre honorifique mais en aucun cas le soutien de la communauté Facebook, ni un quelconque pouvoir d'envoi des messages à tous les utilisateurs du site.
Il serait bon d'éviter de monter en épingle cette élection "bon enfant" à un niveau qu'elle ne mérite pas en proférant des inexactitudes à la télé (« Personne sur Internet ne peut toucher autant de monde que moi ! »), profitant ainsi de la fenêtre médiatique ouverte par des journalistes trop crédules.
Ces méthodes sont indignes d'un parti comme Alternative Libérale dont Arash est un représentant.
Sources :
http://www.neteco.com/89956-president-facebook-arash-derambarsh.html
http://fr.mashable.com/2008/01/02/arash-derambarsh-un-francais-nouveau-president-de-facebook-sans-blague/
http://www.zdnet.fr/blogs/2008/01/03/un-president-pour-facebook-ou-la-belle-arnaque-du-debut-2008/
28. Josick d'esprit agricole, le jeudi 3 janvier :
J'en ai fait un post qui fait état d'une autre histoire de compte vidé passé sur le JT de TF1.
29. Robert Marchenoir, le jeudi 3 janvier :
Je compatis à vos difficultés, Edouard, et je vous trouve courageux d'en avoir fait une bataille politique.
Toutefois, je dois vous faire part de mes critiques sur la gestion... politique, justement, de cette décision de quitter la Sécu.
Votre silence prolongé, après votre première annonce, m'a étonné, et je suppose qu'il a dû en étonner d'autres. Grâce à votre campagne, j'ai découvert, comme d'autres, je suppose, le contexte européen de l'affaire, l'obstruction du gouvernement français, l'existence de compagnies étrangères volontaires pour assurer des Français, leurs prix bien inférieurs, etc. Du coup, j'ai consulté, comme d'autres, je suppose, les sites spécialisés, Quitter la Sécu, le site de Reichman, etc.
Toutes ces campagnes, dont la vôtre, m'ont laissé l'impression que quitter la Sécu, c'était certes difficile, on vous mettait des bâtons dans les roues, mais c'était possible, on en avait le droit, il y avait d'ailleurs des gens et des organisations pour vous aider et vous soutenir, etc. Et je suppose que d'autres ont dû avoir la même impression que moi.
Toutefois, comme j'ai l'habitude de lire entre les lignes, j'ai remarqué, dans ces divers sites et dans les propos de ces différents militants, certaines omissions, certaines approximations, qui m'ont mis la puce à l'oreille, qui m'ont fait penser: ces gens-là exagèrent peut-être leur bon droit, peut-être sous-évaluent-ils délibérément la difficulté de l'opération, peut-être ne nous disent-ils pas tout.
Du coup, pour ma situation personnelle, après avoir envisagé un temps de vous suivre, j'ai fait mentalement une croix au moins provisoire sur l'opération.
Et voilà que, après un long silence, vous sortez du bois, et vous nous annoncez tout à trac: j'ai capitulé, ils m'ont lessivé, je n'ai pas pu suivre. Et cela, sans même entamer de guérilla juridique, contrairement à certains. Et vous nous dites maintenant: je savais que quitter la Sécu n'était juridiquement pas possible, pour moi c'était uniquement un combat politique.
Vous le saviez peut-être, mais vous ne nous l'aviez pas dit à l'époque. Vous avez même très clairement laissé entendre le contraire.
Comprenez-moi bien: je ne songerais pas à vous reprocher de ne pas être allé plus loin s'il s'était agi simplement d'un combat privé. Je n'aurais vraiment pas aimé passer par le quart des épreuves qui vous ont été infligées.
Mais j'estime que vous avez fait une faute politique et morale en laissant entendre, au départ, que quitter la Sécu était juridiquement possible et en tous cas défendable, puis, par votre silence sur vos difficultés réelles pendant tout ce temps, en empêchant le public de se rendre compte du rapport de forces réel, de la détermination de l'Etat à bloquer les choses, et des risques financiers et juridiques sévères encourus par ceux qui se lanceraient dans l'opération en suivant votre exemple.
En d'autres termes, vous aviez le droit de courir ce risque pour vous-même, mais à partir du moment où vous en faisiez une campagne politique, à partir du moment où, de ce fait même, vous encouragiez d'autres à en faire autant, vous aviez, au mieux, le devoir de les aider et de les assister dans leurs démarches au travers d'Alternative Libérale, et, au strict minimum, le devoir de rendre compte en temps réel de vos péripéties, afin de ne pas risquer de conduire autrui à la ruine.
Là, nous avons eu un coup médiatique au départ -- bien vu, je dois le dire, fort, pertinent, imaginatif, avec à la fois un programme politique crédible à l'appui et un engagement personnel du leader -- et puis, pfffuit, plus rien. C'est affiché sur tous les blogs qu'Edouard Fillias a quitté la Sécu (sous-entendu, allez-y vous aussi, c'est possible), mais personne ne nous dit où il en est réellement, aucun détail, silence radio. Et puis, un jour, capitulation en rase campagne, vous êtes dégoûté de l'affaire, et en fait vous n'y aviez jamais cru juridiquement.
Ce n'est pas l'échec qui est critiquable. Il est inévitable en politique. Mais décider de faire de cette séparation d'avec la Sécu un combat politique emblématique pour Alternative Libérale sans avoir résolu dès le départ d'engager la bataille juridique jusqu'au bout, sans s'être assuré d'avoir les moyens de la mener, c'est une faute politique.
Et avoir fait courir à d'autres citoyens des risques inconsidérés en leur faisant miroiter faussement votre résolution, et, partant, vos convictions de la validité juridique de cette démarche, c'est une faute morale.
30. Edouard, le vendredi 4 janvier :
Robert, je regrette absolument : je n'ai JAMAIS affirmé que quitter la secu était possible. J'ai toujours souligné qu'il y avait une bataille juridique, dont l'issue était lointaine et incertaine, probablement en faveur de la secu, au niveau européen. Notre stratégie de communication a toujours été la vérité et la raison : nous avons toujours voulu nous tenir éloigné de l'incitation à quitter la secu.
Pour vérifier mes dires, il suffit de voir / revoir la conf de presse, les passages médias (parfois coupés en radio - télé et en presse écrite, souvent victimes de raccourcis sommaires, il est vrai).
Pour aller jusqu'au bout de votre inquiétude, j'ai pris bien soin de ne pas confondre ma position avec celle d'un Claude Reichmann, dont vous citez probablement les sites qui appartiennent à sa nébuleuse : contrairement à Reichmann, ou d'autres, je n'ai jamais invité les gens à me suivre, tjs souligné qu'il s'agissait d'un acte de résistance politique, tjs expliqué que quitter la secu, c'était impossible pour le moment.
J'estime que les très nombreuses prises de paroles médiatiques sur ce sujet, le buzz créé sur Internet, ont permis de parler, au moins une fois dans la campagne, de la question de la secu, et de le faire dans un sens qui j'ose l'espérer éclairera nos concitoyens.
La faute morale dont vous parlez a été identifié comme un risque dès le début et je le crois, évité. D'ailleurs, de nombreuses personnes m'ont contacté par la suite (certaines viennent sur ce blog) : je leur ai à toutes expliqué que la secu leur rendrait la vie impossible, et qu'elle finirait par perdre, sauf marginalisation totale, mais que c'était là une façon de communiquer son opposition.
31. Edouard, le vendredi 4 janvier :
J'ajoute que personne n'a dit que le combat politique sur la secu était terminé... loin s'en faut. Il va cependant falloir innover. Mais d'autres idées sont dans le sac, n'est ce pas ? Pas de défaitisme donc de ma part.
32. Edouard, le vendredi 4 janvier :
Tiens, Robert, regardez ce que nous écrivions sur le site plaquette de notre campagne de com fin 2006 :
" J’ai choisi de quitter la sécu
Mon nom est Edouard Fillias. J’ai décidé, comme beaucoup d’autres en France, de ne plus cotiser à la sécurité sociale. Je cotiserai auprès d’un organisme privé, qui me coûtera moins cher et qui me procurera pourtant des prestations plus avantageuses. Pourquoi je quitte la sécu ? Vous trouverez plus d’explications ici.
Je suis aussi président d’un jeune parti politique, Alternative Libérale, et son candidat à la présidentielle en 2007. Parmi les nombreuses propositions de notre programme politique, nous avons chez Alternative Libérale des idées très précises sur la façon de réformer le système actuel de la sécurité social en France. Vous trouverez nos propositions ici.
J’ai choisi de quitter la sécu. Cela ne veut pas dire que je vous incite à faire comme moi - d’ailleurs ce serait interdit par la loi et je serai passible de sanctions pénales. Simplement, je vous informerai régulièrement sur ce site de mes démarches, car je pense que vous avez le droit d’être informés de ce qui arrive quand une personne choisit de s’opposer au monopole de la sécu en France."
Comme vous pouvez le constater, notre com était très claire et sans ambiguité, à l'opposé d'un Reichman qui surfe sur le flou.
Bien à vous,
Edouard
33. edouard, le vendredi 4 janvier :
(extrait du site jetquitte.fr)
34. Aurel, le vendredi 4 janvier :
En tout cas, quel cauchemar pour toi. Merci pour ce récit effrayant. Bravo pour ton courage exemplaire.
Tu nous confirmes bien que nous sommes face à un pouvoir excessif, illégitime et malfaisant. Il y avait largement de quoi gâcher ta fin d'année.
Bonne année 2008, que je te souhaite plus heureuse.
Ce souvenir sombre fera frémir tes petits-enfants un jour, lorsque tu leur raconteras les soirs d'hiver au coin du feu...
35. Anomalie, le vendredi 4 janvier :
@Edouard et Robert
Je trouve que la position d'Edouard est en tout point conforme à la position libérale dont il se revendique. Qu'on accepte le libéralisme d'ailleurs ou qu'on le combatte. Chaque liberté impliquant une responsabilité, Edouard me semble appliquer ce principe à la lettre, en conscience. En quittant la sécu et refusant de payer l'impôt inhérent, il se met volontairement hors la loi. La sanction tombe alors derechef : son compte est saisi. Rien que de très normal. Et je n'ai pas lu sous sa plume de récriminations contre l'injustice de cette décision, mais contre la violence et l'inhumanité bureaucratique. A moins d'être un indécrottable naïf, il était inconcevable d'imaginer une autre issue à cette affaire. Edouard évite justement l'écueil de l'inconscient pleurnichard qui refuse d'assumer ses actes en gémissant c'est injuste. C'est pourquoi il n'y a pas grand chose à lui reprocher dans cette affaire.
36. christophe, le vendredi 4 janvier :
Bonne année à toi Edouard et meilleurs voeux pour tes proches.
Pour la sécu, tu as été courageux puis raisonnable d'en finir ainsi...
Sinon ton pote Arash devient la risée du monde de l'internet avec son imposture sur Facebook...s'il avait pris celà à la rigolade cela serait passé mais le pauvre il semble qu'il se soit vraiment cru "président du monde"...
A BIENTOT
37. Le libéralisme pour les débutants, le vendredi 4 janvier :
Chapeau Edouard en tout cas pour cette tentative.
On imagine mal le stress et les complications qu'un conflit ouvert avec l'administration entraine trés vite. C'est implacable. Ca a du être tres dur.
Surtout qu'en tant que representant politique, la Sécu devait vouloir faire un exemple sans bavure de ton cas.
Le marché de la santé est trés complexe. Et finalement nous n'avons pas d'exemple positif à mettre en avant, les USA étant plutot un épouvantail avec ses propres tares.
Il faudra réfléchir aux autres angles d'attaques.
bonne année 2008 en tout cas !
Daniel T
38. Aurel, le vendredi 4 janvier :
Si Daniel, les modèles suisse et hollandais sont de bons exemples à étudier.
39. Aurel, le vendredi 4 janvier :
Si Daniel, les modèles suisse et hollandais sont de bons exemples à étudier.
40. Valancogne, le vendredi 4 janvier :
A Edouard
si votre but était de manifester physiquement votre opposition, ne dites pas que le monopole n'est pas aboli parce que vous vous êtes fait ramassé et que vous n'avez pris aucune disposition juridique adéquate. J'estime que c'est de la désinformation.
Il y a un service juridique national en place depuis près d'un an pour traiter les départs de la Sécurité sociale, et cela se passe bien pour peu qu'on suive les consignes données. Il me semble que vous en avez jamais parlé sur votre site...
Les commentaires que je lis me mettent en colère : c'est n'importe quoi ! Il n' y a pas nécessité à ouvrir un compte à l'étranger pour être insaisissable. Il existe un certain nombre de procédures qui sont connus depuis plusieurs années !
Je constate que beaucoup sont inexpérimentés et ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Changez de conseil !
41. Florian, le vendredi 4 janvier :
bonne année 2008 à toutes/tous. AL est une bouffée d'air dans la sphère politique francaise. continuez !
42. Laure, le samedi 5 janvier :
Le problème, David, est que les "consignes données" n'ont jamais été publiées. C'est vrai qu'Edouard aurait dû faire l'effort de se renseigner, mais je ne comprends pas pourquoi ces "procédures" devraient rester secrètes (attendu qu'elles sont légales).
43. Aramis, le samedi 5 janvier :
Meilleurs voeux à toute la famille des lib; ainsi que ta propre famille Edouard, courage, tenacité et intelligence dessineront notre trace sur ce long chemin de la Liberté
Après tout, nous serons d'ici qq temps la seule opposition qui plus est constructive, tant que nous voyons la phagocytose du pouvoir élyséen s'exercer sur le PS/PC.....voire même en son sein d'ici aux municipales....
La troisième voie devrait nous revenir, il faut que l'enfant que nous sommes se construit étape par étape. Après tout nous seront peut-être les astrocytes, voire les microgliales qui a leurs tour les phagocytrons.
Bonne fête Edouard, vu l'heure, je crois que c'est le jour
Bien librement, a quand faire parti de ton blog?
Bye
Alan